Alors, tu es prêt pour une petite leçon d’équitation? On est bien ici, dans le manège, à l’abri des intempéries, au chaud. Bon, pendant la leçon, moi et Ouragan allons un peu nous reposer dans la tribune. Ok, Ouragan? C’est parti.
Je suis le moniteur du club. Ici je dirige une reprise, c’est-à-dire une leçon avec plusieurs cavaliers qui se suivent et doivent faire la même chose. C’est très fatigant car il faut à la fois corriger les fautes des élèves et faire attention à leur sécurité. On nous accuse souvent de crier, mais, dans un grand manège, c’est difficile de se faire entendre, et parfois de contrôler ses nerfs! Ce que je préfère, c’est emmener tout ce petit monde en balade dans la forêt. Ça fait du bien aux élèves, aux chevaux… et au moniteur!
La façon la plus facile de monter seul sur un cheval est de se mettre face à l’arrière et d’engager son pied gauche dans l’étrier.
Et hop, un coup d’élan du pied droit et on se retrouve debout sur l’étrier.
Puis on passe la jambe droite par-dessus la croupe en douceur, mais rapidement pour ne pas trop peser sur un côté.
La bonne position te permet de faire corps avec ta monture et de pouvoir bien vous comprendre, et de bien la diriger. Pour cela, il faut être souple et détendu à certains endroits, mais aussi fermes à d’autres. Clique sur ce cheval prêt à t’accueillir pour voir la bonne position en étapes.
L’étrier est chaussé au tiers du pied, le talon légèrement baissé, la cheville détendue et souple. Ainsi, tu es bien stable et souple à la fois, comme les suspensions d’une voiture. Tu absorbes mieux les secousses.
Les jambes doivent toujours être au contact des flancs du cheval. En les serrant plus ou moins fort, tu gardes ton équilibre et le cheval sent que tu es là et que tu le diriges. Certains cavaliers arrivent à diriger leur cheval rien qu’en donnant des impulsions avec leurs mollets.
Le bassin doit être très souple. Au pas, au trot ou au galop, tu ne peux rester bien assis dans ta selle qu’en accompagnant les mouvements du cheval. La façon dont tu es assis sur la selle s’appelle l’assiette. Avoir une bonne assiette évite notamment d’avoir mal aux fesses. Important donc.
Le buste et la tête sont bien droits et les épaules souples pour accompagner le mouvement des bras.
Les bras, les poignets et les mains sont souples pour pouvoir bien accompagner les mouvements de tête du cheval qui parfois peuvent être brutaux.
Tu dois généralement avoir chacune des rênes dans une main, pouces vers le ciel. Mais dès que tu seras plus en confiance, tu pourras tenir les deux dans une main pour pouvoir caresser ton cheval ou te gratter la tête! Le plus important est d’être très souple de tes mains pour garder le contact avec la bouche du cheval sans lui faire mal. On reconnaît souvent un bon cavalier à la souplesse avec laquelle il tient ses rênes.
Et voici pour ces premiers conseils. Après quelques heures de pratique, chacun trouve sa propre assiette sur le cheval. Il n’y a pas qu’un seul modèle. Alors, tu essaies quand?
Le manège est généralement une grande carrière de sable de 60 mètres de long sur 20 mètres de large.
Les lettres servent de repères pour effectuer des figures de dressage. Par exemple, le moniteur peut dire à ses cavaliers: «En E faites une volte! ». Ce qui signifie qu’en partant de la lettre E, ils devront réaliser un petit cercle.
Voici les figures de dressage qu’effectuent le plus couramment les cavaliers durant une reprise ou une compétition de dressage. Ces exercices, parfois un peu rigides, peuvent être réalisés au pas, au trot ou au galop. Découvre-les.